Une véritable épidémie cette année. On ne peut pas avoir une émission de télé ou de radio sur l'élection présidentielle sans que ce soit le centre d'intéret principal du journaliste : les sondages. On ne parle plus tant des projets, des programmes, des propositions mais ce que pense XX de la montée de XY ? Et si cette montée ne prend pas des voix à YY ? (je vous laisse deviner qui est YY mais ce n'est pas très difficile...la testostérone rend agressif...). Et si on parle de propositions on se demande immédiatement si un(e) tel(le) ne les propose pas pour contrer la montée d'un(e) tel(le). Or les sondages, comme tout outil statistique, sont à prendre avec d'infinis précautions (en dehors du fait que Laurence Parisot, présidente du MEDEF, qui roule pour le petit Nicolas est directrice d'un institut de sondage...). D'abord il y a un problème d'échantillonage. Le Canard Enchainé révélait que le quart de la population n'est pas atteignable par les sondages (causes : refus de répondre, possession que d'un portable alors que les enquêtes se font par téléphone vers les numéros des fixes, pas facilement joignable (les personnes qui travaillent à horaires décalés)...). Il y a un déficit de jeunes et de personnes de milieu poupulaire dans l'échantillon. Les instituts de sondage le savent et corrigent à la main...en fonction des résultats de l'élection précédente. Or 2007 ne ressemble en rien à 2002 (tout comme 2002 a été très différent de 1995 c'est le moins que l'on puisse dire...). Ensuite, il y a les marges d'erreur dont on ne parle jamais mais qui peuvent atteindre 3 voire 5 % ce qui peut changer grand'chose !! Une manière de présenter plus honnêtement les sondages serait de le faire comme dans les graphiques suivants (vous reconnaitrez facilement qui est qui dans les courbes).
mardi 20 mars 2007
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