dimanche 23 novembre 2008

Michael Jackson invente la "cash cow" (la vache à billets)

Diverses vidéos sont apparus sur Internet avec des extraits de dépositions de Michael Jackson pour ses différents procès. Avec des morceaux d'anthologie : le meilleur est vers la fin de cette vidéo (lien) dont je retranscris ici le dialogue traduit en français:

Juge : Comment obteniez-vous de l'argent liquide (du cash) en 2003 ?
Michael : Facilement, mais je ne voulais pas aller à la banque. Je l'obtenais à Neverland (note : sa propriété)
Juge : Comment faisiez-vous ?
Michael : Je l'obtenais avec les vaches...sur la propriété.
Juge : Mais je vous parle de billets verts, de dollars
Michael : Oui, c'est ça des billets...
Juge (hésitant) : Donc cela...venait des...vaches ??
Michael : Oui, en fait nous avions des vaches sur la propriété qui appartiennent à des fermiers voisins. On leur louait l'espace...Je n'aime pas aborder ce sujet. (note : sans doute des sous pas déclarés au fisc...Parceque c'est Michael on lui pardonne)
Juge : Donc tout l'argent que vous utilisez pour le shopping vient des vaches ?
Michael : Eh oui...aussi incroyable que cela puisse paraitre...

Autre moment rigolo où on se rend compte que Michael sait jouer le naïf pour éluder les questions embarrassantes :

Juge : Est-ce que vous l'avez payé pour ce qu'il a fait ? (note : un collaborateur que Michael a fait travailler sur un projet qui est finalement tombé à l'eau)
Michael : Je ne sais pas..mais je suis sur qu'il a été payé...
Juge : Pourquoi en êtes-vous sur ?
Michael : Parcequ'il semblait toujours content...
Juge : Mais l'argent ne fait pas le bonheur...
Michael : Oui, mais là il avait toujours un grand sourire !

Autre vidéo datant de 1993 (lien) pour un procès pour plagiat sur la chanson "The girl is mine" (procès que Michael a évidemment gagné.....). Michael n'hésite pas une seule seconde à reconstituer toute la rythmique avec sa bouche ("beat box") et à chanter une partie a capella ce qui énerve visiblement les avocats de la partie adverse (on entend dans le fond "objection ! objection !").

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